HER + Claire Laffut • Lyon
Évènements

HER + Claire Laffut • Lyon

Eldorado & Co et Alias Production présentent

Her + Claire Laffut
Samedi 27 octobre 2018 à 20h
Transbordeur Lyon-Villeurbanne
Préventes > bit.ly/HERlyon18

— HER —

Her réunit Victor Solf (chanteur et clavier) et Simon Carpentier (chanteur et guitariste), deux amis pour la vie qui, depuis 2015, modernisent brillamment la soul. Une amitié indéfectible née sur les bancs d’un lycée en Bretagne. Après la disparition tragique l’été dernier de Simon, son alter ego et double musical, Victor a choisi de poursuivre leur œuvre commune avec la sortie du premier album de Her : « Tous les titres ont été composés à quatre mains, comme on l’a toujours fait avec Simon. Ce disque est le fruit de notre travail en duo. » Au sortir d’un premier groupe à Rennes (The Popopopops), Simon Carpentier et Victor Solf forment Her, avec une obsession en tête : la liberté artistique. Ils fondent alors leur propre label, FAM Records, et s’entourent de leur ingénieur du son, Michael Declerck, qui les accompagne en studio comme sur scène depuis leurs débuts. « Dans Her, tout est une histoire de cœur associant des personnes qui restent avant tout de grands idéalistes. J’espère que cette intimité-là se ressent autant dans nos disques qu’en concert. »

On connaît la suite. Leur premier maxi, Her Tape #1, qui dévoile leurs thèmes de prédilection (la féminité, la sensualité, l’amour charnel), paraît à l’automne 2015 et déclenche aussitôt un concert de louanges, en particulier à l’étranger. Très vite, Pharrell Williams diffuse Quite Like sur la radio Internet Beats 1, et le titre phare de Her, Five Minutes, devient un hit underground international. Au point que la marque à la pomme choisit ce tube au gimmick imparable et au refrain addictif pour une publicité mondiale. Loin de cette agitation planétaire, le tandem garde la tête froide et travaille sur un second maxi, Her Tape #2, qui sortira au printemps 2017 avec les titres Blossom Roses, Queens et Swim.

« Avec Simon, on a imaginé et construit notre album comme un voyage. Il était naturel d’ouvrir par We Choose, notre première chanson composée qui évoque précisément notre soif de liberté quand nous avons formé Her. Clôturer notre disque par Good Night était tout aussi naturel, puisque ce morceau parle de la maladie, de la vie, mais surtout pas de la mort », explique aujourd’hui Victor Solf.

Fruit d’un long travail et d’une production minutieuse par ces deux anciens élèves du Conservatoire, Her brille d’un souffle, d’une maturité et d’une ambition, qui impressionnent de bout en bout. Partisan d’un enregistrement live et sans ordinateur (la recherche sonore est un élément déterminant, l’improvisation aussi à travers ces Interlude), Her aime à mélanger ses influences. « Depuis la création de Her, nous avons toujours espéré faire la passerelle entre le hip hop, la soul, l’electro et la pop. Nous sommes autant influencés par Kendrick Lamar, Frank Ocean, Chance The Rapper que par Otis Redding, Marvin Gaye, Shuggie Otis, Radiohead, James Blake ou Nick Cave. »

Au générique de ce premier album éponyme, cohabitent à la fois les morceaux phares des deux maxis/tapes (le classique Five Minutes, l’envoûtant Blossom Roses, le lancinant Quite Like, le possédé Swim), et des titres interprétés au cours des 130 concerts que Her a déjà donnés en France et à l’étranger (la dernière date pour un Bataclan mémorable, avant la nouvelle tournée en 2018 ponctuée d’un Olympia le 25 avril). Parmi les chansons marquantes, Icarus est un splendide hommage à Simon Carpentier, écrit par Victor Solf. « Bien que malade, Simon ne s’est jamais plaint. Sa force continue de m’inspirer autant dans la manière de concevoir la vie que dans mon approche de la musique. C’est d’ailleurs l’unique titre de l’album que j’ai terminé sans qu’il puisse y travailler. » Sur l’entêtant On & On, qui précède le nouveau single Neighborhood, s’invitent les voix de l’Allemand Henning May, le chanteur d’AnnenMayKantereit (groupe culte outre-Rhin), et du jeune rappeur belge Roméo Elvis. C’est la passivité de leur génération qui est ouvertement pointée du doigt. « Nous sommes convaincus de la mauvaise influence des réseaux sociaux. Il faut au contraire rester éveillé et actif, et ne pas s’endormir en passant son temps à “scroller” ! »

Chez Her, la musique, fut-elle sensuelle et lascive, compte autant que les paroles. Pour mieux cultiver sa différence et nager à contre-courant (Swim). Dans une époque formatée, les artistes libres ne sont pas légion. « Avec Simon, nous avons choisi de voler de nos propres ailes, en ne faisant aucune concession. Bien sûr, le processus a été long, parfois fastidieux, mais nous n’avons jamais rien lâché. Notre obstination a fini par payer. Ma responsabilité vis-à-vis de Simon était immense pour faire vivre notre musique et sortir absolument notre premier album. » La néo-soul de Her n’a décidément pas fini de résonner dans le cœur des auditeurs et des spectateurs.

— Première partie : CLAIRE LAFFUT —

Rien de calculé, formaté, calibré, dans sa démarche. Juste un mystérieux élan artistique qui pousse depuis le début cette jeune fille de 23 ans, originaire d’un petit village du Brabant Wallon, en Belgique, à s’exprimer.

Claire Laffut, chante-t-elle encore dans « Vérité », n’a pas le temps de se laisser envahir « par tous les faux sourires ». D’ailleurs, son regard et son sourire à elle disent vrai. Elle est Claire et sibylline à la fois.

Affûtée, groovy, surprenante, moderne et immédiatement attachante, sa musique se nourrit d’empreintes émotionnelles, d’accidents heureux, de télescopages d’idées, de sons, de souvenirs. Fruit d’une collaboration étroite avec Tristan Salvati, producteur et multi-instrumentiste, elle a la clarté de la pop tout en s’aventurant sur le terrain de la soul, du jazz, du reggae, de la bossa nova.

Même si c’est le hasard des rencontres qui a mené Claire Laffut au chant et à la musique – mais dans son cas, le hasard n’existe pas – la jeune fille, grande fan de Sade, King Krule, Frank Ocean, Lauryn Hill ou Amy Winehouse, n’a pas peur de tester des choses, de prendre des risques.

— INFOS PRATIQUES
Le Transbordeur
3 Boulevard de la Bataille de Stalingrad 69100 Villeurbanne

Ouverture des portes à 20h00
Foodtruck sur place
Un vestiaire est tenu à votre disposition

— ACCÈS
Ⓑ Bus C1, C4, C5 : arrêt Cité Internationale
Ⓑ Bus C2, C26 et 70 : arrêt Cité Internationale Transbordeur
Ⓥ Stations Velo’v : 6041 – 6042 – 10005

Le Transbordeur est accessible aux personnes en situation de handicap.

→ Programmation complète, billetterie et bonus sur www.transbordeur.fr