Événement

On y était : Festival Musilac 2017

par Hélène Vignon le 16 Août 2017

Il y a quelques mois, nous vous avions teasé avec la programmation alléchante du Festival Musilac. Un cadre idyllique sur les bords du lac d’Aix-les-Bains, où la brise transporte les notes de musique auprès de toutes les oreilles. C’est avec beaucoup de nostalgie que je vous raconte comment j’ai vécu ces quatre jours. 

Ambiance garantie 

Vivre un festival pendant 4 jours, c’est un peu comme un voyage. On découvre, repère, échange et partage avec diverses personnes et différents univers.

Musilac, c’est pour moi avant tout une ambiance bon enfant et un melting pot de goûts musicaux. Ici, il y en a pour tout le monde et chacun y va de sa tenue idéale pour être à l’aise ou exprimer ses envies de déguisements. Il y a les pirates, les charlies, les hippies, les rockeurs… Bref des personnes qui apportent avec elles un bagage d’émotion et une énorme envie de s’amuser. J’ai été surprise par cette cohésion inter-générationnelle trouvée sur place. Selon les heures, des gens de tous âges (et même des familles) venaient déguster quelques notes de musiques et goûter à l’ambiance festivalière de Musilac. J’ai trouvé ça à la fois étonnant et génial, de pouvoir déguster mon sandwich à côté d’adultes qui retrouvaient leurs âmes de fêtards le temps d’un week-end. 

Au-delà d’une programmation de folie dont je vous parlerai après, ce que j’ai le plus apprécié était bien entendu le cadre, mais surtout les sourires. « Bah bien sûr que tu souris en festoche, sinon c’est nul » vous me direz, mais là, ces sourires qui apparaissaient sur chaque visage que je croisais étaient magnifiques, chaleureux et généreux. Ton nouveau voisin de foule devenait un pote à qui tu pouvais dire « j’adore cette chanson » sans aucun à priori (bon, sans non plus pousser la conversation sur l’envie d’aller aux toilettes, mais l’idée est là). 

Raz-de-marée côté scène 

On vous en avait parlé, la programmation du festival était particulièrement généreuse cette année. Et c’était sans compter sur l’engouement ressenti face aux artistes plus déchaînés les uns que les autres. J’ai personnellement foulé le sol de Musilac le premier jour sur un air de Two Door Cinema Club, qui était parfait pour me mettre dans l’ambiance. Puis je suis revenue sur mes pas à plusieurs reprises, pour danser sur du Paradis, imiter le guitariste devant Phoenix et prendre une claque par Die Antwoord. Et ce n’était que le premier jour. Plus on avançait dans le festival, plus il y avait du monde et une foule en délire devant chaque artiste. La condition ? Ouvrir grands les yeux et les oreilles et profiter ! Le jour 2, le soleil tapait fort sur les ondes de Midnight Oil, The Pirouettes, Ibrahim Maalouf, Bon Entendeur et surtout Sting qui faisaient battre mon coeur. Beaucoup de sons connus, que l’on chante, que l’on aime fredonner et devant lesquels on s’extasie toujours autant. 

Impossible de citer tout le monde quand les 2 derniers jours s’annonçaient tout aussi magiques que les premiers. Qu’à chaque passage une ambiance nouvelle s’installait et toute once de fatigue disparaissait aussitôt. Le soleil qui se couche sur Cocoon, le premier verre de bière sur Olivia Ruiz, les câlins entre potes pendant Birdy et Lumineers et enfin, les corps qui se déchaînent sur Justice et Vitalic. Nos soirées étaient rythmées par les cris de joie, les « on en veut encoooooore » et les « c’était trop bien, vivement demain ». Tout le monde était satisfait, et oubliait vite s’être desséché en attendant à boire. 

Le dernier soir ne fût pas de tout repos. Une foule doublement abondante et des artistes qui comptaient bien nous laisser un bon souvenir du festival. Talisco, Petit Biscuit, Julien Doré, Jamiroquai et Kungs (pour ne citer qu’eux) ont réuni des centaines de personnes qui ne voulaient pas perdre une miette du show. Cela se voyait, leurs yeux pétillaient et leurs sourires restaient indemnes, comme s’ils étaient accrochés. Au milieu de cette foule, les rayons de soleil brillaient, le vent se levait et les dames circulaient élégamment sur leurs échasses. Ainsi se déroulait la dernière soirée, hautement festive et sur la même lignée que les précédentes. Mais toutes bonnes choses ayant une fin, celle-ci se clôtura aussi vite qu’elle arriva.

En résumé Musilac c’était : 

  • – De la joie
  • – De l’amour 
  • – L’équivalent d’un jour de festival pour l’attente aux toilettes
  • – Du show 
  • – Des émotions 
  • – Apprendre à sauter et danser en mangeant 
  • – La fatigue ? Connais pas 
  • – De la bière (faut le dire) 
  • – Du soleil
  • – De la fraîcheur 
  • – On recommence l’année prochaine ?

Musilac a été un festival original, convivial et musicalement très bon mais aussi une expérience unique que je renouvèlerai l’année prochaine avec grand plaisir ! 

Crédit photos : Heure Bleue.